Le livre
de la vie se présente ouvert avec une page claire contenant une croix en
diagonale C’est la croix qui représente
l’identification du fils de l’homme (de Andros ou André) avec sa source cosmique. C’est
la croix cardinale de l’homme à conscience cosmique. Il est uni avec son être
supérieur de Christ (X) qui a réalisé la connexion entre le ciel (le monde
spirituel) et la terre (le monde concret). C’est dans l’union de service (ou
rendre sacré par le service) que la nature de l’être humain se sacrifie en
Christ, oint comme messie ou envoyé. On appelle cette croix aussi le sautoir
dont la signification ancienne est l’étrier. Il maintient les pieds des
chevaliers au cheval avec ses quatre pattes ou supports. L’autre page apparait
plus sombre, comme presque le négatif de la page claire.
Du fait que le
livre s’est ouvert, le monde du potentiel se montre en face, mais en réalité il
est dedans, au-dessus et en dessous comme la
vibration qualitative des différents niveaux de la manifestation. Ce monde
« in-créé » est le
monde de l’essentiel qui crée de soi-même mais qui ne se manifeste pas en
soi. Ce monde du potentiel contient une
vibration suprême qui attire toute manifestation vers sa perfection à travers différents stades de vibrations qualitatives. Il contient en
soi aussi l’énergie de l’univers, réalisée par sa transformation ou sublimation
en lumière abstraite (nirvana ou état
immuable de sérénité suprême, de l’extinction de la séparation). Cet état est propre à la conscience réalisée
et ascensionnée dans l’union avec la source.
L’antimatière, qui ne se manifeste pas en soi, en fait partie comme
élément « in-crée » de la matière « créé ». Sur le plan
vibratoire, l’antimatière est le niveau de la subconscience pour devenir
au-delà, inconscience et conscience.
Plusieurs niveaux
se présentent en élaborant le livre. Dans un premiers temps la croix sur la
page claire évoque le principe des 4 constantes de l’univers de la
manifestation. Elles représentent le monde créé de la mécanique quantique de la
science avec le processus de la perfection cyclique de ses réalisations. Cette
perfection consiste dans l’ascension de la manifestation vers les sources du
potentiel dont elle est la résultante, représentée sur la page opposée.
Le code des 4 constantes ou forces vivantes :
Nous retrouvons la
croix cardinale de l’homme sur les deux pages. Comme principes intelligents,
ils forment les 4 vivants qui dirigent le potentiel du monde abstrait vers sa
manifestation. Ils donnent un ordre ou plan à l’énergie libre de l’univers
original qui de soi-même parait comme un chaos. La liberté n’a pas de sens sans
le contexte d’un ensemble. Comme forces concrètes, ce sont les constantes qui
soutiennent la manifestation de l’univers dans toutes ses formes.
Nous pouvons alors
définir leur double sens abstrait et concret, comme le livre ouvert ::
1. Le principe de l’égalité du
service de tout à tout. La première dimension est
celle de l’espace et des formes, basée sur la constante gravitationnelle
d’attraction cosmique. C’est la masse qui se sacrifié ou sert à la perfection
de l’univers. Cette dimension est représentée par la page claire.
Le symbole de la masse est le bœuf (St.
Luc). La masse représente un poids aveugle.
2. Le principe du mouvement juste ou de la liberté dans l’ensemble. La seconde
dimension est celle du temps ou de la transition continue d’un état à l’autre
par expansion et pénétration cyclique. Cette dimension est représentée par le
cercle qui cache en fait une spirale repliée sur soi-même.
Le symbole du mouvement et de la vision
au-delà des limites est l’aigle (St. Jean). Le mouvement ou le changement
permettent de prendre la juste distance et de vaincre le mystère de la vie.
3.
Le principe de la solidarité de tout dans l’ensemble. La troisième dimension est celle de la constante de la force ou de
l’intensité de l’énergie manifestée. Toute force contribue à l’union, plus ou
moins harmonieuse, de l’ensemble. Cette dimension est représentée par le centre
et la croix fixe sur la page claire.
Le symbole de l’union des forces est le
Lion (de Juda/St. Marc). La force est comme le cri dans le désert ou la lumière
qui éveille la masse.
4. Le principe de l’accord, de
l’harmonie (relative) ou des coïncidences constantes (de Boltzmann) qui permet la
manifestation. La quatrième dimension est celle de l’accord par la communication interactive ou
solidaire.
Le symbole de l’accord est l’homme (comme un ange/St. Matthieu).
L’accord ou les relations justes forment la base de l’éveil de la conscience de
groupe et puis de la conscience collective et cosmique.
Ces 4 constantes
sont la base du processus de perfection cyclique de la manifestation selon le
plan de l’univers original. Cette perfection consiste dans l’ascension de la
manifestation vers les sources du potentiel dont elle est issue, représenté sur la page opposée.
La concrétisation
de ces principes suit l’expansion de l’univers depuis sa manifestation avec le
big bang. Ils s’inscrivent comme une image holographique de croix en forme de
iks qui dirige l’ordre local à chaque
niveau de son évolution. Pour notre univers local nous est venu
Nous voyons donc
que le vrai centre d’accord entre les 4 forces est Capella, qui représente le
centre de synthèse dans l’homme céleste ou son sixième chakra. En effet, comme
le mot le dit : a cappella veut dire faire vibrer (chanter) des forces d’elles-mêmes
en formant une harmonie de vibration qualitative supérieure, sans l’aide d’instruments.
Le processus
d’élévation de la qualité de la vibration des manifestations est le résultat du
travail de synthèse. Ce processus
attire trois forces transcendantes, que nous appelons :
Le triple code de l’ascension.
1. Le principe de la transformation
permanente par interactivité. La transformation ou le
changement permanent est le propre de l’énergie à tous les niveaux. Sur le plan
humain nous parlons plutôt de transfiguration.
Sans changement il n’y a pas de perfection, ni de réalisation. Elles supposent la
transition d’un état à l’autre. En réalité, en tant qu’énergie, l’univers est
constamment interactif ce qui provoque le changement continu de toute phénomène.
La présence de la force originale stimule à une interactivité entre toutes les
dimensions à fin d’ajuster en permanence l’intensité qualitative de leurs
forces. Seulement, cette interactivité ne se manifeste que cycliquement ou à
des moments ou les différents niveaux coïncident.
Ce principe crée entre autres un lien d’ajustement entre espace (attraction), temps
(mouvement), et force (intensité
de l’information intelligente manifestée) permettant que leurs codes soient
interchangeables du moment que les phénomènes de leurs manifestations s’harmonisent
et se libèrent de leurs conditionnements. Ces conditionnements sont des limites
causées par des résistances à la perfection de l’ensemble. Par l’augmentation
de la compatibilité entre eux, leurs conditions de coïncidence augmentent et
facilitent le changement des phénomènes vers un plan de vibration qualitative
différent. Par contre, à cause de maintien de résistances à l’interactivité, des
phénomènes s’isolent et s’autodétruisent quand ils perdent la force de leur contact
avec la source.
Le principe de la
transition de la transformation est ce que la science appelle le passage par un
trou noir. C’est le mécanisme de réduire ou perdre les limites pour transcender
dans une qualité vibratoire supérieure qui fait référence à un système
mécanique quantique d’ordre supérieure. C’est mourir pour mieux se reconnecter
avec les sources et de donner une nouvelle vie. Le trou noir est créé par un
vide relatif (effet de l’expansion) créé entre les polarités de la
manifestation. Le résultat est ce que nous appelons de l’énergie libre ou
libérée pour une manifestation de qualité vibratoire supérieure.
C’est très actuel ces
temps-ci où la transition est autant plus forte du moment qu’elle se fait par
l’intervention de la conscience. Jésus expliqua ce phénomène par la parabole du
grain de blé (Jean 12.24). « Si
le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais,
s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. (ou des talents) (Matthieu, 25,14-30).
L’état de transition
signifie pour l’homme non seulement une transfiguration biologique (ADN),
émotionnel et mental, mais aussi de sa nature spirituel. Il s’agit d’un
changement vibratoire, passant d’une vibration basse à une vibration plus élevée.
C’est comme si le corps devait venir
sous haute tension pour que l’esprit puisse prendre son envol. Il s’agit d’un
transfert de la concentration des énergies autour du centre vital du hara au
ventre vers la partie supérieure du corps, au-dessus du diaphragma autour du
centre de transition du cœur. Ceci suppose en concret une libération de
l’attraction des forces qui déterminent et limitent notre personnalité : les impulses physiques,
les désirs sentimentales, les fixations mentales et les illusions spirituels. Il ne faut pas que ces attractions
disparaissent mais qu’elles ne dominent plus notre comportement. Il faut qu’elles deviennent des instruments qui nous conduisent
vers des plans supérieurs de sensibilité. Ceci peut provoquer des changements
conséquents dans notre vie. Changement de nourriture, de travail, de maison, de
pays… En fait il s’agit de comprendre que tout est expression d’amour mais que
l’amour n’est ni possessif, ni restrictif et nous conduit à travers les
expériences des restrictions vers la libération.
Le symbole de la
transition est le cylindre ou le livre enroulé, formant un tunnel. Ce symbole
est l’attribut de l’homme qui vit dans la perspective de la conscience
christique et qui s’habille du rayonnement blanc de cet esprit.
Le point cosmique de la
transfiguration est représenté dans le point Kali près des Pléiades. Kali, la noire, est le principe
destructrice et constructrice que nous indiquons comme la porte d’entrée (ou la
sortie du trou noir) des impulses des sources de la conscience cosmique.
2. Le principe d'harmonisation permanente par synthèse.
En passant par le stade de transition l’issue est une ouverture d’horizon,
un état à vision plus globale où les relations interactives sont plus justes ou
parfaites. Le principe d’harmonisation est un processus d’intégration plus
parfaite des différences de la manifestation dans le plan de l’ensemble. C’est
un travail d’unification. C’est comme un puzzle où les pièces s’imbriquent
mieux. Cela donne comme résultat qu’elles sont moins séparées sans pour autant
perdre leur spécificité.
Ce
principe est le propre du travail de synthèse. C’est respecter les différences
en les valorisant du point de vue de leur union dans un ensemble toujours plus
ouvert, coïncidant et dynamique. Ce travail donne aux phénomènes une intensité
de force et un sens d’accord plus justes. Il indique le rapprochement à des relations
idéales (ou bouddhiques) en, leur donnant un rayonnement intelligent qui touche
l’intelligence multi-dimensionnalité de l’univers. C’est autant plus vrai quand
il s’agit de la réalisation de la conscience sur l’échelle des états de
l’intelligence de l’univers.
Les états d’harmonisation signifient pour
l’homme une ouverture de sa façon de penser en dépassant la dualité de son
cerveau par une plus grande intuition qui permet de voir et de comprendre les
choses directement dans leur juste contexte.
Le symbole de synthèse est un cœur qui contient
l’ibis, le symbole du savoir (la tête) et de l’état d’être relié avec
l’ensemble.
Le point cosmique d’harmonisation permanente
par synthèse est représenté dans le point GRAU
de la Grande Ourse qui représente le point de la connaissance de la volonté du
plan divin. Il fait référence à l’élévation de la vibration qualitative de la
matière grise du cerveau par l’harmonisation des différents parties du cerveau
au-delà des dualités et oppositions dans
tous sens (littéral et figuratif) (devant-derrière, droite-gauche, haut-bas).
Le point Grau représente le point de
réorientation permanente au niveau cosmique local. C’est le sixième chakra dans
le corps humain.
3.
Le principe du processus fusionnel par l’union avec la source.
C’est l’état de conscience qui
correspond aux paroles de Jésus : « Moi et mon Père nous sommes un »( Jean 10, 22-30).
C’est l’étape définitive de la
conscience au-delà de la séparation et de la dualité où l’être manifesté (le
principe fils de la création) fusionne progressivement avec sa source, son Créateur
(le principe Père de son Esprit). La fusion progressive et infinie est le vrai
sens de l’ascension spirituelle où les limites qui conditionnent la
manifestation s’estompent et perdent leur résistance envers la réalité ultime
de l’être incarné avec son potentiel de pouvoir créatif authentique.
La fusion est un processus d’élévation
de la qualité vibratoire. Elle est la conséquence de la
libération de l’énergie conditionnée par
la polarité comme décrit sous le premier point ci-dessus.
Le symbole de la fusion est l’habit blanc ou
encore le cheval blanc qui symbolisent le corps de l’homme (son cheval
d’incarnation) transfiguré et réorienté vers l’accomplissement de la volonté du
plan divin au-delà de toutes les conditions de limitation de la manifestation.
Sur le plan cosmique le principe de la fusion
avec la source, qui est en même temps le point d’attraction oméga, se représente
comme Kalki (le cheval de Krishna) dans la Constellation de Pégase.
Note : il est à remarquer que nous avons tendance à ne voir que les points
forts ou dominants et d’ignorer leur interactivité. C’est ainsi que nous avons
découvert au niveau des étoiles que les points de transitions, qui conduisent à
l’énergie d’ascension, se trouvent dans l’interactivité entre eux. Ceci est une
application concrète du travail de synthèse et de l’esprit de synthèse.
L’absorption du soleil de l’antimatière en est un exemple. Voilà aussi
l’explication des points PAU et GRAU de la Grande Invocation (voir plan plus
haut), Kalki (qui renvoie vers le Grand Attracteur) et Kali (la porte d’entrée
des énergies cosmiques). En effet, la loi de synthèse nous introduit dans les
niveaux de « l’in-crée » du
monde de la réalisation qui est invisible pour l’homme à vision limitée et
conscience conditionnée. C’est pourquoi il vit dans un monde incomplet (ou
maya) qui ne vit pas la transcendance de l’esprit.
L’image du livre enroulé montre non seulement
le mouvement du potentiel de l’univers original qui peut se manifester en se
déroulant à l’infini comme un livre, mais qu’il
a aussi le mouvement inverse de transcendance dans toute manifestation
qui tend non seulement à l’union, mais aussi à la fusion avec sa source
d’origine.
Le code des 4 constantes ou forces vivantes
et le triple code de l’ascension forment ensemble les 7 principes à travers
lesquels une idée du plan divin se déroule. Ils forment 7 niveaux ou dimensions
principales qui se répètent à l’infini (7x7) à chaque niveau. Pourtant, pour
chaque niveau ils forment dans la
manifestation un centre de référence (lampe) que nous appelons chakra ou roue
d’interactivité. Selon le niveau, ils privilégient les relations avec les
autres centres qui sont la référence pour le même principe bien qu’ils soient
d’un niveau différent. L’enchainement de ces centres est appelé Kundalini ou énergie primordiale. Au
niveau de l’ascension de l’être humain nous parlons de la voie céleste (antahkarana) liant les
chakras avec l’âme de l’être supérieur.
Ces centres n’existent pas seulement dans
l’homme, mais aussi dans le système solaire
les planètes) et dans la galaxie (sous forme de soleils centraux). Ils
contribuent tous au plan de la perfection de la manifestation et la réalisation
de la conscience.
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