Voici des nouvelles de notre passage
à Paris autour de la fête de l’Assomption du 15 août 2013, comme annoncé dans
le message précédant.
La veille du 15 août au-dessus de
la Seine, notre attention était attirée par l’image d’une cigogne, l’oiseau-annonceur
dans le ciel. Il faisait penser à une
peinture à la maison, nous offerte par une amie. Cigogne vient de ce-oigne (ce
qui s’unit, ce joint, coïncide) dans notre cas ce qui unit ciel et terre ou
esprit et corps. Comme déjà annoncé, le
temps du monde superlumineux va à chaque instant de plus en plus coïncider avec
le temps sous-lumineux de la terre.
Le 15 août, nous arrivions un peu
après 8 heures du matin près de la cathédrale Notre Dame. Il n’y a encore que peu
de monde. Nous allons donc prendre chacun un café au coin à côté, ce qui nous
sera compté 11€8O (sans les toilettes payantes en plus)! Voilà, un exemple du monde
sous le joug des ténèbres d’une exploitation matérialiste.
En peu de temps le parvis devant
la cathédrale se remplissait. Nous décidions alors d’assister à la messe
grégorienne de 9h et de ne pas attendre 11 heures. Une place, assez en avant,
nous permettait de bien pouvoir assister à la célébration. Les gens y participaient
avec une certaine ferveur, mais nous ne ressentions pas vraiment un esprit de
joie, ni de réelle interactivité, mais plutôt un mécanisme d’habitudes, bien
rodé. Nous entendions des paroles, pleines d’idées élevées, mais elles semblaient
rester flotter dans l’air sans pouvoir descendre et atterrir dans les cœurs de chacun.
Après cette première messe, nous
arrivions à avancer encore quelques rangées. Une dame avec un grand chapeau,
restant debout en tournant dans tous les sens, toute vêtue en blanc nous
bloquait le chemin, ainsi nous nous devions nous asseoir l’un derrière l’autre.
Elle nous faisait penser aux sépulcres blanchis dont Jésus a fait mention pour montrer ce monde
avec ces apparences spirituelles (Matthieu 23). Soudain, je comprenais que nous
étions alignés en parallèle avec la nef de l’édifice, à la limite de la croisée
du transept, au-dessus de laquelle se trouve la flèche centrale de la
cathédrale. Je me sentais comme posés sur le nerf parasympathique à la hauteur
du diaphragme du corps humain, juste à l’endroit imaginé d’avance. C’est à cet
endroit du diaphragme que notre corps doit s’ouvrir vers le cœur. Nous pouvions
donc fonctionner comme des passeurs de l’Energie de Vérité qui devrait se
concentrer dès ces instants sur ce lieu, comme nous avions prévu et expliqué
dans le message précédent.
Pour nous
situer : petit cercle jaune
Nous suivions alors la messe
internationale de 11heure, diffusée en eurovision (ce que nous ignorions avant).
Heureuse coïncidence du travail de l’Esprit de lumière !
A l’entrée de la procession,
notre attention était frappée par le visage de Cardinal André XXIII (un des
23 archevêques de France/23=23) et les mouvements sans force de ses mains
qui bénissaient la foule. Nous ressentions un certain malaise ou peut-être de
l’anxiété. Quel contraste pour ce jour de célébration de 850 ans de ce haut
lieu spirituel. Nous sentions la gravité de ces instants comme le reflet d’un
monde, situé sur un point critique et explosif. Nous avons ressenti
profondément ce monde divisé entre matière et esprit, entre aspiration et
frustration dans la réalité, entre vision spirituelle et sa concrétisation altérée
dans les actes. Est-ce le poids de cette crise, l’angoisse pour l’incontrôlable
ou même le désespoir que la Lumière de Vérité
nous faisait voir ?
Heureusement, les paroles qui
suivaient étaient plus directes et mieux adaptés aux circonstances. Elles ont
dû avoir aussi plus d’impact. Les paroles de la volonté du plan divin : le service et la solidarité ont bien
sonné, mais ces idées étaient encore
encapsulées dans le poids obnubilé d’un ordre qui semble dépassé par son incohérence,
sa complexité, ses fixations de vision, et ses divisions en cadres d’exclusivités
pour juger les êtres et leurs biens en plus-valides et moins-valides. Bref,
tout semblait encore trop loin du cœur
pour que ces informations de l’Esprit de Lumière aient pu réellement entrer
dans le cœur de chacun et créer l’effet de transformation souhaité.
Même le chœur de la maîtrise du
cathédral, malgré la qualité de ses chants, nous paraissait trop réduit pour
pouvoir y remédier. C’est finalement la force « impressionnante »
des chants de la foule qui dépassait plus allégrement l’ambiance un peu morose de
la célébration. Cette force nous a aidé à nous unir avec tant d’amis qui nous
avaient promis, dès de leur situation du moment, de partager avec nous ces
instants pour répartir la Lumière de Vérité annoncée à travers le monde entier. Coïncidence : les caméras de France 2 y
ont surement contribué.
N’est-ce pas le manque de notre cohérence
intérieure et extérieure, le manque d’un ordre toujours nouveau, plus libre,
inventif et évolutif et le manque de beauté des expressions dont les vibrations
nous font vibrer le cœur et l’âme et qui nous ouvrent la vision et nous
rapprochent mutuellement, et finalement, cette manque d’union réelle solidaire qui
empêchent de voir le plan d’assomption de la terre qui ,dès maintenant, entre
dans une phase critique et décisif ?!.
La volonté du plan divin en
concret est la création d’un monde nouveau, plus juste (égalité), plus
responsable et donc plus libre, en service mutuel (la force fraternelle de
solidarité qui crée l’union) au-delà des barrières artificielles créés par
l’être humain et ses instituts compartimentés. La volonté du plan du plan divin est l’apparition d’un être humain avec
une conscience nouvelle, constamment
connecté avec le monde superlumineux de son âme divine, qui irradie en
directe la vraie lumière d’amour-sagesse de son esprit dans la vie concrète du
cœur, en collaboration avec la tête qui ne fait plus d’obstruction de
limitation mentale.
Selon ce plan, c’est un être solidaire
qui, par la force de son service pour le
plus grand bien de tous et de la solidarité de son cœur, aspire ses proches dans un mouvement collectif
d’assomption qui éveille une nouvelle conscience spirituelle collective. Elle stimule
la transformation positive de la vie planétaire par son élévation spirituelle
qui permettra à l’humanité de survivre.
Pendant les lectures me sont venues
plusieurs images et idées. La perfection du plan avait prévu que la première
lecture était tirée du Livre de L’Apocalypse de Saint Jean (11, 9a ;
12,1-6a)
L’église me venait comme une
femme torturée par l’enfantement d’un être humain nouveau. Mais le vieux monde
veut le dévorer comme un dragon. Sa
lumière rouge est celle des forces
brutes du ventre humain et sa surconsommation
matérialiste et passionnelle (la porte
du mal) qui ne veut pas l’assomption de la terre dans la lumière du plan divin
qu’elle ignore. C’est la force de l’inconscience, des forces incontrôlées par
sa division et donc à l’origine du mal. Je voyais sa contrepartie comme un
dragon blanc qui se présente comme la lumière de Vérité dont nous parlions dans
le message précédent. Mais, poussant à
la transformation du monde, en appliquant les mêmes défauts de vision, elle
conduit l’éveil de la nouvelle spiritualité
vers l’obscurité la même division du vieux monde. Pourtant, il y a la vraie
spiritualité de l’Esprit de Vérité, celle qui fait la synthèse et éveille l’être
superlumineux, l’être humain nouveau. Il voit, au-delà des divisions du monde, les
plans et la volonté de Dieu. Il est écrit : le fera avec le sceptre de fer.
Sa signification dépend du niveau de
conscience réalisée. Pour notre monde le fer symbolise une force dure, sombre,
impure et même diabolique. Quelle contradiction avec l’esprit de l’être
nouveau ! Mais le fer a aussi un sens sacré. Et cette ambivalence est
juste le défi de ces temps de la nouvelle réunion de l’Esprit avec la Matière.
Le fer au niveau vibratoire du
cœur illuminé est la puissance de justice qui donne à tous dont il a besoin.
C’est donc une puissance qui remet l’être humain en harmonie avec son entourage
planétaire et donc aussi céleste et
divine. Le langage de l’être humain nouveau est donc un langage d’amour,
de sagesse, de compassion et de pardon. Il inclut les valeurs humaines qui sont par leur nature
universelles et divines : la bonté
qui par son service à l’ensemble crée en
égalité l’abondance partagé par
tous ; la puissance de la douceur
qui crée la liberté par des relations
conviviales justes avec soi-même, l’entourage et les autres ; le juste
recul qui garantit la paix par
l’union au moyen de la collaboration des forces fraternelles ; l’harmonie
qui relie tous dans une vision globale de communication solidaire ; la vérité
qui est l’expression créative de l’authenticité
divine des talents de la nature humaine ; l’amour inconditionnel qui déconditionne les tensions entre les
différences et les limites de la vision humaine ; la sagesse qui libère l’être humain de toute soumission qui empêche
de vivre sa vie dans la joie comme une véritable
célébration.
L’Esprit du Principe Original de
la création a prévu dans ses plans que la signification du langage de l’être
humain rejoigne un jour tout simplement le sens des sons originaux. Notons que
le mot puissance dans ce contexte indique la capacité de faire infléchir les
actions et conduites des autres vers des relations plus respectueuses par
l’attitude juste. Il ne s’agit donc pas de sa signification réduite et plutôt
négative de la capacité d’imposer un pouvoir et donc d’opprimer.
C’est dans la conscience de ce
sens d’union respectueuse que l’être humain devient Christ, un être divin
crist-allisé. Le mot crist-allisé indique
l’Alliance fraternelle avec sa
nature divine. C’est un état où l’être humain
reflète en toute transparence son union avec Sa Vérité Originale.(=sa-ve-o
ou savio, sabio, saint ou se voir et montrer en harmonie avec sa nature
profonde). Ceci est un processus qui n’est pas encore totalement révélé à
l’être humain. Il s’appelle le chemin
vers le Père dont parlait Jésus.
La deuxième lecture de Saint Paul
aux Corinthiens (15,20-27a) dit que la
mort était venue par un homme et que c’est par un homme aussi que vient la
résurrection. Ce texte confirme le premier texto. Il s’agit ici de reconnecter à
nouveau le monde superlumineux de l’Esprit avec celui de ténèbres de
l’inconscience humaine. Dans ce sens nous travaillons au livre : La
continuité de la vie au-delà de la mort-enseignements sur l’incarnation de
l’Esprit d’Immortalité. La vision de synthèse nous enseignera que la notion de
Réincarnation ne peut pas être vue du seul point de vue individuelle. C’est
aussi faux que s’identifier avec son seul signe astrologique. Tout est présent
en tout et en tous, mais pas manifesté ou incarné avec la même intensité de conscience.
Tous nous faisons partie de la réalisation de l’Esprit Créateur, Infini, Unique
et Irréductible d’Amour et de Sagesse. Cette réalisation, ou le déroulement de
son plan, est plus complexe, interactif
et hiérarchisé que toute théorie ou spéculation humaine a pu imaginer
jusque-là. Notre travail devrait ouvrir ce qu’on peut appeler la porte des
étoiles vers la résurrection ou de l’éveil du Christ, tel Bouddha, en nous. Il
inclut le principe de notre incarnation continu, quel que soit notre niveau de
conscience réalisée.
Le but de la création est de
manifester des expériences sans fin de Principe Créateur. Notre but n’est donc
pas de nous dissocier de la continuité de sa création, inclus de la terre qui
en fait partie.
Enfin le texte d’évangile, nous
faisait comparer la visite de Marie à sa nièce Elisabeth, avec notre visite à
Notre Dame de Paris. Y avait-il un tressaillement ? Ce qui nous a marqué c’est
le moment où les gens se sont donné le baiser de la paix. Quelque chose s’est
brisé et à commencer à bouger. Cela s’est encore intensifié avec la communion.
J’avais l’impression qu’il y avait soudain plus de lumière, que les voutes de a
cathédrale devenaient plus légères et que le toit devenait clair et transparent
comme l’air.
Le lendemain, en rentrant en TGV,
nous voyions dans le ciel l’image d’une petite baleine sans queue, la bouche ouverte, happant
les quelques restes (ou peu de temps) des prophéties annoncées. De retour à la
maison les journaux télévisés nous semblaient mettre davantage la lumière sur
le défi du monde en crise et les choix tragiques qui se font à cause de manque
de vision globale et de solidarité dans le monde. L’ordre établi préfère fermer
les yeux. La vérité dérange et fait peur. Avec compassion nous regardons tout
cela dans l’espoir que la Lumière de Vérité éveillera à temps assez d’esprits
pour éviter des catastrophes irréversibles, dont la gravité dépendra du choix
que l’humanité fera sur son destin.
Les signes deviendront de plus en
plus clairs, maintenant qu’aussi le ciel tremble et que les axes de différents
astres changent. Les forces célestes vont être ébranlées. Tout est interactif
et fonctionne comme des hologrammes et des effets inattendus et radicaux
s’approchent avec la force multiple d’un dragon cosmique.
Notre seule solution est de
partager, de convivre, de collaborer et de communiquer dans un esprit
d’égalité, de liberté et de fraternité solidaire, au-delà de toutes nos
convictions individuelles, trop limitées à faire face à un monde qui nous
paralyse par sa division matérialiste et qui s’autodétruit par sa vision soit
disant spirituelle, mais qui cache des intérêts égocentriques de domination, de
progrès élitiste et de sélection artificielle. De quel droit nous jugeons les
autres (le pape François I) au lieu de nous juger nous-mêmes !
L’heure est grave mais la lumière
est forte comme celle du soleil actuel. Peut-être elle est encore trop forte
pour que le monde puisse l’accepter, mais le temps de l’illumination
multidimensionnelle a définitivement commencé
et rien n’y échappera, y résistera ou pourra se cacher. « Que la Vérité éclate dans tout et
tous » c’est la volonté du plan divin pour ces temps nouveaux qui
commencent à voir sa lumière.
Merci à tous qui étaient et
restent unis avec nous !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire