Note :
Ces relations de paires opposées ou
complémentaires forment 3 fois le chiffre 8 (ou le symbole du mouvement trinitaire
de la perfection sans fin). A leur tour, elles forment ensemble avec l’intermédiaire
du niveau 4, l’aspect multidimensionnelle du nombre 12e (ou les 4 niveaux
vivants dans leur triple manifestation à travers 12 archétypes de conscience ou
familles de conscience). En même temps l’accomplissement de l’union des 3 fois
8 au 24 indique l’union entre corps (terre) et esprit (ciel) autour du 4, le
cœur (soleil ou esprit) central qui est la manifestation matérielle de l’âme
sous forme d’un superatome.
1. Le premier niveau
correspond à la dimension espace
avec ses
formes matérielles plus ou moins denses, tel notre corps physique.
Etre
cohérent à ce niveau dépend de la façon que nous soyons capables d’exprimer « la bonté »,
c’est : donner
ce que la vie nous donne.
Tout ce que
nous recevons nous est donné dans une même espace de l’univers, selon notre
place de service que nous pouvons y rendre.
Le partage ou le compartir
selon nos possibilités de service est la condition de l’abondance qui n’existe réellement que sur le plan collectif. Accumuler
pour soi est retirer des éléments des circuits de la vie, ce qui est vital à
son évolution. Cela conduit à l’épuisement des ressources et à un blocage ou
séparation avec « les eaux des sources de vie ».
Cela nous donne la
règle de base de la cohérence :
« je partage ce que je reçois, selon mon
potentiel et besoins essentiels »
Au niveau du leadership :
« je fais ce que
les autres ne puissent pas faire,
mais je ne fais pas ce
qu’ils puissent faire »
La première
responsabilité du leader est d’indiquer aux autres les moyens et les sources pour qu’ils puissent se servir du
potentiel qu’ils ont reçu à fin de remédier à leurs besoins. Ce n’est pas
prendre la place des autres et créer ainsi inégalités, dépendances, monopoles
et privilèges ou surcharge qui écrase.
Il
porte selon son potentiel, seulement les charges que les autres ne peuvent pas
porter. Le premier rôle du leader est de rendre les relations plus équitables
en respectant et indiquant le potentiel de chacun. La stabilité d’un pouvoir ne
dépend pas de sa domination mais de la participation de tous. C’est le secret
de l’énergie de l’univers et de son Créateur.
Le but
du leader n’est pas de gagner en influence, de popularité ou de pouvoir mais
d’être celui qui montre les possibilités et les relations ou les liens qui
manquent et qui causent ainsi des problèmes. Poser un problème dans son juste
contexte le fait disparaître. (syntonie
est : mettre sur le juste niveau vibratoire de l’ensemble).
Un
leader est : « un gentilhomme
qui attire toujours l’attention sur la bonté chez les autres, mais ne fait
jamais de publicité sur leurs fautes. » (Confucius)
2.
Le second niveau correspond à la dimension temps
ou la
transition des conditions de vie qui se présentent successivement et que nous
ressentons à travers les émotions, perçues selon notre sensibilité.
Le
changement des conditions de la vie sont l’effet des attractions et répulsions
de l’énergie de l’univers que nous influençons mutuellement selon notre
comportement. Nous sommes encore bien ignorants à ce sujet.
Etre
cohérent à ce niveau dépend de la façon que nous soyons capables d’exprimer
« la beauté de la douceur de la vie» malgré les changements dans
notre entourage,
c’est : rassurer
et se sentir protégé dans toutes les circonstances.
Cette
douceur dépend directement de la maîtrise de nos sentiments primaires et automatiques
comme l’attraction, la répulsion, la passion et la peur. La maîtrise de soi
suppose une autodiscipline pour canaliser les forces aveugles, que nous
percevons et qui nous envahissent, vers leur libération. C’est comme canaliser
une rivière avec ses crues et sécheresses.
Canaliser
ses émotions est créer les conditions favorables pour qu’elles puissent être exprimées
librement dans le respect de l’autre. C’est créer un entourage de sécurité pour
soi comme pour les autres.
La libre expression respectueuse
suppose donc un travail de
non-exclusion, de flexibilité et d’ouverture de la sensibilité mutuelle. Ce
sont les conditions d’une situation de sécurité. Elle attire à son tour des
coïncidences heureuses ou lieu des fatalités qui causent des victimes, de la
violence, des malentendus et des conflits.
La
maîtrise suppose en concret la convivialité qui repose sur les attitudes
de pardon et de compassion à fin de pouvoir corriger et libérer en continu les
comportements aveugles et les erreurs.
Cela nous donne la deuxième règle, celle de l’assurance :
« J’exprime
ce que je ressens selon mon intuition, autant que possible au-delà de mes
émotions automatiques »
Au
niveau du leadership :
« je protège les faibles en les aidant à
trouver leur assurance et confiance en soi,
pendant que je mets
les forts devant les conséquences de leurs actes
à fin qu’ils les
corrigent»
Le rôle du leader n’est pas de figer l’ordre établi et de maintenir simplement
les traditions mais de les faire évoluer vers plus de beauté, de liberté ou de
facilité d’expression. Le strict maintien du passé fait perdre son sens puisque
le sens de la vie évolue constamment.
La répression systématique et le contrôle strict de tout (danger de l’état
de droit) sont les deux ennemies de l’évolution humaine. Ceci implique que lutter
« contre et pour » provoque toujours plus de résistance. Le
seul moyen d’une libération durable est de montrer et d’élaborer un ordre supérieur
de relations plus intenses, ouvertes et justes.
Cet ordre supérieur, plus sure et libre, n’est pas possible sans indiquer des
relations
plus transparentes entre les valeurs du monde matériel et celles
du monde spirituel dans lequel nous vivons. Les ambiguïtés conduisent
toujours à des erreurs, des abus de pouvoir, des manipulations des faibles et
finalement à des conflits de sentiments et de raison.
Le point de rencontre intermédiaire ou neutre entre eux devrait s’exprimer
par la notion de la laïcité. Pourtant
le mot est assez chargé puisqu’il oppose d’origine le laïc ou peuple aux instituts
du clergé pour devenir le garant de la liberté de la pensée.
Enfin, la laïcité devrait servir à donner la possibilité à éclairer les
relations, valeurs et imperfections qui existent entre le monde matériel et
spirituel. Pourtant, si la laïcité devient un objectif en soi, elle cesse d’être
libre ou neutre et garant de la liberté en favorisant l’un (monde matériel) ou
l’autre (monde spirituel) ou en paralysant tout. En perdant son sens
d’intermédiaire, elle ne peut que renforcer les tensions et les luttes des
pouvoirs de l’ombre avec celles de la lumière.
Le guide sera donc aussi médiateur entre les forces que les conditions de
vie opposent entre elles (synchronie est : mettre dans le juste
milieu vibratoire de l’ensemble).
Un leader est : « un gentilhomme qui n’a ni chagrin, ni peur. »
(Confucius)
3.
Le troisième niveau correspond à la dimension de la force
La force est
l’intensité par laquelle les énergies se manifestent, en nous transmettant la
lumière d’informations intelligentes. La force signifie pour notre
compréhension : lumière.
Etre cohérent
à ce niveau dépend de la façon que nous soyons capables d’ « œuvrer pour la paix », c’est : collaborer au plus grand bien ou le respect de tous.
Il n’y a
pas de paix durable possible si tous les éléments d’un ensemble ne servent,
chacun selon ses possibilités, l’union de cet ensemble. L’union fait la force.
C’est aussi la raison de la santé dans notre corps. Il n’y a pas d’union sans
la reconnaître. Ceci demande un engagement fraternel de chaque élément envers
l’ordre de l’ensemble. Le mot « fraternel »
évoque la modération pour venir à un niveau d’égalité et de liberté de
service en toute franchise ou sincérité.
Note :
La signification des sons du mot fraternité indique selon le codex du plan
sacré du Livre de la Vie : un état d’un ensemble de niveaux de vies qui passent
par la terre, dont la Fra-nce (franèchise) avec l'Espagne (espoir) représentent
un rôle de cœur potentiel pour l’humanité. Cela suppose d'arriver à une
interactivité « franc ou honnête ».
Cet
engagement demande une action concrète de collaboration constante pour créer
un ordre qui sert toujours mieux le plus grand bien pour tous.
Cela nous donne la troisième règle, celle de l’intensité:
« Je
fais ce que je dis pour le plus grand bien de tous, au-delà de ma vision
egocentrique »
Au
niveau du leadership :
« je m’engage pour
le plus grand bien de tous en modérant et alignant les forces
à fin qu’elles
puissent s’unir fraternellement»
Le rôle du guide est de répandre la lumière qui fait comprendre les forces
qui conduisent à la paix ou l’ordre plus parfait. Il doit en permanence faire
l’effort d’ouvrir sa vision personnelle à la vision des autres et de les
aligner ou corriger entre eux (synergie est : aligner ou modérer les
forces à fin qu’ils peuvent contribuer selon leur juste valeur à l’ensemble)
Une vision trop personnelle à horizon limité, egocentrique ou excentrique
ne peut avoir force d’endurance. Son imposition conduit toujours et fatalement
à la division des forces. L’histoire le prouve par répétition à travers ses guerres
et conflits de toute nature. Par contre, dans une vision large, le plus grand
nombre devrait se retrouver et être garant d’un alignement et union des forces.
Le guide sera donc aussi éclaireur ou éducateur. Son rôle est de montrer
aussi clairement que possible les processus qui mènent à la paix, ou à l’union
dans laquelle le plus grand nombre possible se sent inclus. Il sera en plus, en
continu alerte au fait que les forces ne se dispersent ou soient déviées ou
manipulées par des tendances egocentriques ou des sentiments incontrôlés.
Un leader est : « un gentilhomme qui n’entre jamais en
compétition avec les autres. »
(Confucius)
4.
Le quatrième niveau correspond à la dimension de l’accord
Elle unit
les trois dimensions précédentes et forme lui-même un niveau supérieur, ce qui nous
échappe encore en général. Pourtant, l’accord s’exprime à travers tout ce qui
est expression d’harmonie ou de ce qui coïncide. En plus, à travers l’harmonie se
révèle le « sens de la vie ».
Etre cohérent
à ce niveau dépend de la façon que nous exprimons notre « solidarité »
avec tout et tous, c’est : « communiquer dans un esprit de
solidarité»
Il n’y a
pas d’accord possible sans qu’il ait communication. A son tour, il n’y a pas de
véritable communication sans solidarité. La solidarité suppose d’abandonner sa
solitude ou séparation à fin qu’il puisse se faire une rencontre pour former
une vision plus globale ou holistique. Sans confrontation solidaire il n’y a
pas de communication.
Cela nous donne la quatrième règle celle de l’accord, unissant les trois
précédentes :
« Je
fais ce que je pense pour faciliter la solidarité entre tous et tout »
Au
niveau du leadership :
« je communique
pour augmenter l’accord de solidarité entre tous et tout »
Le rôle du leader est de créer plus de solidarité dans la façon de voir
l’ensemble. Il doit donc promouvoir l’interactivité
entre chaque élément de la collectivité.
Cela suppose que le vrai guide est un disciple de le sagesse de tous. Sa
maîtrise est de rendre cette sagesse interactive. L’intensification de
l’interactivité permet la familiarisation et l’intégration des éléments
jusque-là inconnues, étranges ou pas expérimentés ou qui n’ont pas trouvés
d’accord.
En effet, le mental ne peut gérer des nouvelles informations sans les
reconnaître. Il a besoin ou bien d’une confrontation ou expérience directe ou
bien des confrontations répétées, plus ou moins longues et intenses. Pour
chaque cas et personne c’est différent. Nous retenons de la pratique que c’est
seulement par la reconnaissance que
les accords deviennent possibles.
Note : Le mental concret fonctionne comme un logiciel de contrôle. Il
n’accepte que les données (informations) reconnues par les concepts de
conscience que nous avons figés dans l’interprétation de certaines idées,
colorées ou décolorées par notre sensibilité. Tout changement demande donc une
adaptation de conscience ou une mise à
jour de nos concepts (logiciel de notre mental). C’est difficile quand on a
perdu la pureté émotionnelle et la souplesse mentale d’un enfant.
Le travail du leader est donc aussi supramental, au-delà du mental
conceptuel établi. Il confrontera son entourage avec des concepts supérieurs,
plus globaux ou holistiques qui rompent les schémas jusque-là reconnus comme
les seuls valables. Il élargit donc les valeurs établies en les donnant un sens plus universel dans lequel un plus
grand nombre peut se reconnaître. Son travail est donc de former une vision convergeante ou holistique dans
la collectivité qui l’entoure. (sinopsis est : mettre les différentes
visions ensemble pour obtenir une vision globale avec ses conséquences).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire