LE RETOUR VERS LES SOURCES DE VIE. partie 3

 III.  Le processus d’évolution

III.1. L’évolution du corps mental de l’être humain

La libération de la pensée n’est que le premier stade dans le processus de l’évolution mental de l’être humain vers l’union supramental de l’Intelligence Universelle. La maîtrise émo-tionnelle et pouvoir prendre du recul (entre autres de ses intérêts propres) pour pouvoir situer toutes les informations dans l’ensemble de l’évolution de l’harmonie de la vie est l’étape suivante. C’est le grand saut et le grand défi  actuel  de l’évolution de l’humanité. Ceci signifie le retour vers les origines d’un monde,  plus harmonieux et unifié à vibration supérieure. Il   demande une profonde révolution de notre façon de penser par une libération de sa fixation dans un monde dualiste dominé par la matière comme unique réalité et libre des concepts et croyances fixes.

Voir nos informations dans le contexte d’un réseau d’union de relations multidimensionnelles en harmonie demande d’entrer dans la dimension 5D. Ici tout est intelligemment unifié au-delà de toute dualité. Il n’y a plus de séparation dualiste par fixation mentale. La diversité est situé dans un ensemble de relations qui servent l’une à l’autre. A partir de là, il n’y a que notre union avec le Principe Un et son énergie créative. Elle produit une fréquence et irradiation de complétude d’être qui amène à la réalisation de notre potentiel de voir, de comprendre et d’agir ce qui est essentiel pour la vie en paix.

Le petit mental du cerveau s’identifie avec l’ego, l’être conditionné que nous sommes apparemment. C’est pourtant la référence indispensable pour reconnaître notre diversification qui fait de chacun de nous un être unique. Différence ne veut pas dire séparation. Il permet à notre personnalité d’évoluer de façon autonome. Il est nécessaire pour pouvoir recon-naître la spécificité de nos différents corps comme reflets de notre être supérieur incarné et de pouvoir chercher la raison plus profonde de leur conditionnements ou limites. C’est la matrice intelligente de la conscience primaire (basique) de soi. C’est le petit « moi »,  l’instrument conditionné dans l’espace et le temps linéal.

Notre mental concret fonctionne actuellement sous la loi de la séparation ou de la dualité. Elle gouverne l’analyse dont le mouvement propre est de s’orienter vers la lumière du monde extérieur. L’horizon de sa vue est de ce fait limité et a du mal à comprendre ses information au-delà du monde du « paraître » dans le contexte d’une réalité plus grande. Puis, l’analyse nécessite à faire une synthèse pour reconstituer le sujet analysé dans son contexte d’union. Notre compréhension analytique reste donc réduite, même souvent discutable, à cause des conditions et limites de déduction qui ne laissent pas voir directement toutes les possibilités du sens de l’interprétation. L’approche de synthèse aligne le mental à la lumière intérieur de l’énergie du cœur, l’amour pour une compréhension de la sagesse qui unit toutes les relations, aussi celles qui ne sont pas directement visibles ou compréhensibles. Elle a la tendance naturelle à libérer plus d’informations pour révéler directement le sens à la fois essentiel et à la fois holistique dans un horizon intelligent totalement ouvert. Beaucoup de cerveaux ne semblent pas encore tout à fait adaptés à cette approche.

Grâce aux changements actuels de la Grande Transition Humaine et Planétaire, le fonctionnement de notre cerveau change avec notre ADN. Ceci conduit progressivement à un changement de notre approche de penser envers les expériences de la vie et la façon d’exprimer notre mental. Les réactions envers l’ordre existant peuvent prendre tantôt des formes d’extériorisation inhabituelle, inattendue ou innovatrice, excessive ou incontrôlée, tantôt des formes de blocage et d’intériorisation, d’isolement et de repli sur soi.

De toute façon ce changement conduit au bouleversement inévitable de l’ordre existant. Une compréhension différente de la réalité dépasse largement la vibration tridimensionnelle qui gouverne jusque-là tous les domaines de la vie. C’est le retour de la pénétration dans les sphères terrestres de la lumière supramentale des sources qui fait sortir l’ombre des ténèbres et ses illusions. C’est comme des trous qui se forment dans le grand dôme atmosphérique de la terre. Ils facilitent l’élévation de sa vibration en stimulant la libération de la transparence mental et donc la descente et pénétration de l’esprit de vérité. La conséquence est un éveil spirituel qui éclaire davantage les résistances du monde enfermé dans les voiles de ses ténèbres. Cette tension entre lumière et obscurité, en principe de plus en plus chaotique, est probablement aussi une des causes des perturbations météo-rologiques comme les cyclones, tornades, sécheresses et pluies torrentielles. La météo est aussi une expression intelligente de l’évolution volontaire et involontaire du monde mental.

Un autre effet concret des changements est les pulsations plus fortes de la résonance Schumann comme indiqué dans la partie IV. Les pics dépassent souvent les 40HZ, qui correspond à l’état cérébral gamma de vigilance accrue. Le taux vibratoire de la terre semble s’élever à cause de l’impact plus directe des ondes venant des sources cosmiques. Ceci va clairement ensemble avec des tensions qui créent des situations de crise qui affectent tous les domaines de la vie.

Nous constatons ainsi que les dernières décennies le mental humain est fortement influencé et poussé vers la découverte et l’établissement d’un nouveau paradigme. C’est le paradigme des relations plus justes à base d’un ressourcement (reset) profond de tous les domaines de la vie. Il se crée la perspective d’une nouvelle vision sur l’harmonie de l’ensemble de l’univers. Le développement de la science quantique est une preuve marquante de ces changements.

En effet, l’élévation de la vibration de nos corps permet une plus grande fusion avec le sens intégrale ou holistique et essentiel de l’information venant des sources de l’énergie universelle. Les différentes parties du cerveau deviennent plus interactives. Elles nous permettent de plus en plus de voir les informations et les conséquences de nos pensées dans un contexte globale ou holistique. Ce changement fusionnel provoque une expansion réelle de l’espace du cerveau. Il semble évoluer vers un rehaussement possible de la zone autour de la suture du milieu du crâne. Ceci donnerait l’aspect d’une tête plus allongée comme certaines représentation d’extraterrestres montrent.

Comme déjà énoncé plus haut, les différentes parties du cerveau sont poussées vers une interaction plus intense et s’approcher d’une fusion de leurs différentes rôles. Le cerveau devient peu à peu capable de apercevoir une vision plus globale ou de synthèse des informations reçues. L’analyse est alors moins directe mais inclus comme les pièces d’un puzzle. Notre cerveau peut donc s’approcher de la réalité d’union supramentale de notre cœur au fur et à mesure que notre conscience d’union avec le tout devient une réalité.

Le cœur veut toujours comprendre au-delà d’un contexte, ordre ou concept (théorie) limité. Il est poussé par l’énergie de l’amour qui ne pose pas des conditions pour limiter la totalité de nos relations avec toute la création et son potentiel infini. C’est pour cela que le cœur est le sedes sapientiae, le siège de la sagesse, dont le fondement est l’intelligence universelle et supramental de l’énergie d’amour qui unit tout en le rendant intelligible.

Le cœur sait là où la tête pense selon des concepts, convictions et croyances. C’est en fait un instrument de contrôle qui fonctionne comme  formaté par notre système spécifique de penser en concepts. De là le problème de la compréhension limitée entre les êtres humains. La fixation des différences de nos interprétations, par manque d’ouverture de conscience, peut facilement conduire à des conflits. Ils influencent aussi notre santé sur le plan personnel et collectif. L’intelligence du cœur permet de constater la réalité d’une union universelle et dynamique entre un potentiel intelligent infini et une diversifications quantique dont l’essence intemporelle et qualitative (ou constitutive) est ancrée dans le centre (cœur) de toute manifestation comme un hologramme.

Le cœur nous connecte avec notre entité supérieure et son êtreté divine. C’est un état d’être lié d’une façon unique au potentiel infini de l’énergie universelle. Cette êtreté supérieure est libre dans le choix de son évolution selon le niveau de conscience d’union qu’elle ait atteinte. Elle est toujours présente dans le cœur via le dynamisme de l’âme, au moins en état de veille. Elle baigne dans le potentiel de l’éveil de l’autoconscience du mouvement éternellement présent de l’âme. Cet éveil se réalise quand l’expérience de ce potentiel dans le cœur coïncide avec le mouvement de l’éternel présent de l’âme et ouvre les restrictions de l’horizon mental du cerveau.

Notre entité supérieure est donc au-delà du temps linéaire du mental cérébral, conditionné par sa division en passé-présent et futur. Le mental n’a pas le pouvoir du soi-reconnaissance. Il ne peut comprendre que le moi conditionné à travers des expériences éphémères qui se présentent suite à l’évolution des croyances et concepts limités. Le moi conscient auquel le mental s’identifie par lego n’est qu’un reflet éphémère d’une réalité supérieure à laquelle il peut seulement s’approcher avec l’énergie du cœur.

Pour l’ego, la réalité est fatale (karma) et seulement matériel, comme le veau d’or de l’époque de Moïse. Le petit mental qui gouverne notre ego ne peut voir qu’une solution pour maîtriser cette illusion, c’est de prendre possession de cette illusion matérielle. Pour le soi supérieur qui gouverne l’énergie du cœur, la réalité est un don d’abondance de l’énergie universelle. C’est une énergie de grâce qui se déverse par le libre choix de son acceptation. Dès ce moment on se reconnecte avec la liberté du potentiel infini des sources de vie où il n’y a pas de fatalité karmique. Grâce au rapprochement avec cette énergie, tout être peut passer au-delà des conditions changeantes et limitantes du monde grâce au potentiel holistique et immuable d’omnipotence, omniprésence et omniconscience des sources de vie.

III.2. Les 3 étapes du retour vers les sources de vie

Le retour aux sources de vie est une évolution cyclique de la création et ses manifestations, comme c’est le cas dans ces temps-ci pour la terre. C’est comme les cycle des saisons dans l’année et à l’image de l’ouroboros, le serpent qui mange sa propre queue ou l’origine. C’est le symbole du huit, le mouvement éternel.

Actuellement nous sommes en transition vers un nouvel l’age d’or, le Satya Yuga selon la cosmologie hindou, o un cycle nouveau en quittant l’âge de fer ou noir de la souffrance et dégénérescence.

L’être in-con-scient est fatalement soumis à ces cycles comme aux saisons. Pour un être conscient le retour aux sources est toujours possible et dépend de son propre choix. Il s’agit de réorienter le potentiel conditionné de sa petite personnalité vers le potentiel original et infini de l’énergie universelle. C’est un choix de faire des expériences qui l’harmonisent davantage avec la Grande Réalité Multidimensionnelle qui est fondamentalement Une. C’est accepter de passer au-delà des limites dal vie incarnée en orientant ses expériences dans la perspective d’une union plus vaste, juste et harmonieuse que celle qu’il a vécu jusque-là. C’est la conséquence de la conscience que l’ordre dans lequel il vit ne convient plus étant trop limité.. 

Aussi longtemps que l’être humain comprend le sens de la vie seulement à partir des expériences de son ego, il a le problème que sa compréhension se trouve emprisonné là-dans le mouvement fatal des cycles. Ceci limite la liberté du choix de ses expériences, étant soumis à des facteurs qui limitent sa conscience.

Le choix de nos expériences est déterminé par la compréhension du sens du dessein de l’évolution de l’ensemble de la vie, au-delà de notre évolution et salut personnels. Ce dessein universel apparait à travers toutes les manifestations qui nous arrivent comme des signes intelligents. Ils sont projetés par la lumière du soleil central vers le cœur via notre âme. C’est là que nos expériences reçoivent tout leur sens de service à l’ensemble de l’évolution de la vie. Il faut simplement ouvrir les yeux pour voir et des oreilles pour entendre au-delà du monde des manifestations directes.

Tout manque de connaissance et compréhension de ce dessein, signifie un manque de conscience de l’interactivité de l’union de la vie et ses relations et donc une manque de liberté. Le problème du manque de liberté est posé actuellement à l’humanité à cause de la force aveugle de la masse de gens maintenue par l’ordre existant qui manipule les valeurs intérieures de la vie pour renforcer le monde matériel extérieur qui profite à une minorité.

Mais une masse critique d’humains, à chaque instant croissante, a atteint une nouvelle conscience qui pousse à poser la question essentiel du sens de la vie dès l’intérieur de chacun. Jusque-là, ce sens était fondé sur des croyances et concepts mentaux de nature spirituelle et religieuse venant de l’extérieur. Ces croyances et concepts étaient plutôt basés sur des interprétations personnelles au service du propre pouvoir, position et intérêts. La voix intérieure du cœur ne laisse plus la place à la domination des informations venant de l’extérieur s’ils ne soient pas reconnus valables intérieurement.

En plus, le sens de l’ensemble des relations de la vie est mis en question à cause du problème qu’on ne sait plus où est la vérité. C’est une situation de plus en plus chaotique qui pousse pourtant à chercher le sens plus profond. Ceci amène inévitablement au retour à l’origine de tout, l’essence des sources,. Bien qu’il pousse d’abord à un éveil et travail personnel, nous avons vu plus haut qu’il cadre nécessairement dans un processus collectif qui touche finalement chacun de nous. Si le champ collectif n’est pas bien préparé, comment les plantes peuvent croître et donner des bons fruits en abondance?!

La situation actuelle du monde éveille donc la mémoire de l’harmonie d’origine imprégné dans le cœur de chacun. Elle stimule le désir qui suit simplement le mouvement cyclique du  retour de l’énergie universelle vers le potentiel de ses sources. L’involution (la descente vibratoire jusqu’au niveau de la forme manifestée) de l’esprit via l’âme dans le corps s’inverse par une élévation vibratoire du corps via l’âme vers l’être ou l’état de conscience supérieur de l’esprit. Nous discernons alors 3 étapes de retour :

 

III.2.a. Le retour à la nature

III.2.b. Le retour à l’essence de l’énergie universelle

        III.2.c.  Le retour à l’union originelle

 

III.2.a. Le retour à la nature :

La nature est le support matériel de notre être incarné, le champ naturel d’enracinement pour notre évolution spirituelle. Elle se structure comme un système d’informations intelli-gentes à plusieurs niveaux vibratoires, assez stables. Comme pour nous-mêmes, son évolu-tion demande des adaptations. Pour se maintenir, les tensions provoquées par des relations de dualité ou de polarité entre les systèmes établis et les impacts des processus de changements doivent s’équilibrer. Bien qu’elles se produisent en continu, elles sont plus remarquées dans les périodes de transition entre les cycles, ce qui est particulièrement le cas actuellement. A la fin du cycle actuel nous nous rendons compte que l’être humain a développé des tensions avec la nature qui menacent même sa survie.

Dans ce contexte, le retour vers la nature ou plutôt au contact régulier, même journalier, est comme une respiration basique et vital de régénération. Elle est indispensable pour pouvoir s’adapter aux changements dimensionnels et vibratoires en cours. Ces changements provoquent une transition du monde carbone 3D (666, symbolise le mouvement du dessin de l’énergie descendant ou involutive qui domine par isolement) vers un monde oxygéné de lumière adamantine ou cristalline 5D (888, cristal, symbolise  le mouvement de l’évolution de l’énergie universelle en forme hexagonale comme les alvéoles des abeilles, à base d’une union de triangles ou tétraèdres) alignée ou unie avec les sources de la création. Les changements actuels de la nature faciliteront donc l’élévation vibratoire de notre nature humaine. (Le tétraèdre es la base de notre corps d’union (Merkabah). La transition se fait par le monde 4D celui de l’accord ou de la croissance vers la perfection par retour à l’origine (777, azote, symbole de la matière première, originel, l’essence première).

En effet, ce processus d’élévation vivifie tous les modèles des forces interactives de la vie qui se déroulent à travers des lois et principes complexes. Elles constituent la base nourricière du bon fonctionnement de notre nature physique, émotionnelle et mentale. C’est une sorte de reset profond qui bouleverse p.ex. la biodiversité de la nature pour alerter et ouvrir notre esprit à la richesse et la beauté de l’harmonie de sa complexité indispensable. Elle forme des nouveaux modèles qui influencent le changement et renouvellement de notre comportement au profit du progrès de la qualité de nos relations. Elles permettent à développer et équilibrer notre sensibilité et d’inspirer notre évolution mentale jusqu’au niveau supramental de l’amour-sagesse de la vérité qui touche notre cœur. La nature est depuis toujours source, aliment et soutien d’inspiration du progrès de nos expressions, relations et organisations. Elle porte la signature de l’essence de notre être.

En effet, la nature conduit vers le potentiel créatif des sources de vie que l’être humain découvre par le contact avec ses sens grâce à la sensibilité du cœur pour tout ce qui nous reconnecte avec la beauté et l’harmonie de l’union de la vie. Elle nous reconduit ainsi vers nous-mêmes, l’essence de qui nous sommes là-dedans et ce dont nous avons besoin pour vivre. Nous finalement apprenons de l’exploiter pour le bien de tous. Son silence profonde nous fait relativiser tous les artefacts de notre mental et croyances. Le silence est la voix ou le verbe de l’unité intelligente de la création pure, non conditionné.

La nature nous met à nu envers celui qu’on pense devoir être pour montrer celui que nous aimons et voulons être. La nature montre qu’elle est expression de la liberté de d’énergie d’amour pur en mouvement qui sert le bien de l’ensemble. Elle  nous connecte avec le pouvoir d’exprimer la liberté de notre vérité intérieure d’être amour. Elle montre l’erreur de penser qu’il faut être selon les concepts du monde extérieur pour être reconnu, accepté et aimé. Cela ne correspond pas à la vérité profonde de celui que nous sommes.

La nature nous pousse toujours de nous retrouver nous-mêmes par la nécessité de nous situer ou orienter et de connaître le rôle que nous jouons là-dedans. Elle nous enseigne par son potentiel comment notre potentiel intérieur peut servir à notre évolution, celle des autres et de la planète, même au-delà. Elle nous apprend, à base des effets de nos expériences, à être responsables – habiles à répondre de façon correcte aux besoins de la vie –à gérer, modérer, canaliser, améliorer changer et purifier notre comportement pour le meilleur bien de l’ensemble de la vie.

Inutile de dire que se retirer régulièrement dans la nature et d’être plus permanent en contact avec elle est un élément de base pour notre équilibre à tous les niveau et donc pour notre santé. Perdre le contact avec la nature est comme perdre nos racines et l’énergie de base qui nous nourrit. Elle contient un des secrets pour ne pas vieillir et rester mentalement jeune. Toute vision spirituelle est basée sur la compréhension et la maîtrise des expériences d’union intime avec elle. Elle est une réalité qui touche l’énergie vitale du cœur, l’essence d’amour pour la vie qui dépasse tous les concepts et fixations mentales.

Probablement nous comprenons mieux que dans cette société, de plus en plus informatisée et mentalement contrôlée, il y a un besoin croissant de se retirer, de prendre de distance, des vacances, de voyager et de faire des pèlerinages comme à Compostelle ?! La nature est un ressourcement indispensable d’énergie vitale qui est absente sur les routes et dans les maisons de béton.

Etre en pleine nature permet donc de prendre du recul envers le monde trop artificiel de la société humaine actuelle. C’est un des meilleurs moyens de se détendre et de se recharger avec les énergies qui harmonisent nos corps et stimulent notre vitalité. En réalité, l’être humain ne peut pas se passer du contact avec la nature sans affaiblir sa santé. On comprend pourquoi des personnes se retirent dans la nature pour retrouver leur équilibre. Si personne dans ton entourage t’écoute et te comprend, la nature est toujours ouvert, écoute et répond toujours. Notre propre vie en est une preuve vivante.

II.2.b. Le retour vers l’essence de l’énergie universelle:

L’essence de l’énergie universelle est amour, l’énergie qui crée en, par et avec la force d’union. L’amour c’est l’animation de la vie (life ou love, liebe, leben, leubh, lubhyati (sanscrit). Le principe d’animation (anima) ou de la respiration de la vie est l’âme (adem, atma(sanscrit), ce qui est plein (s(a)oul) et porte le but (aim) de la vie (ziel, soul).

Nous trouvons la plénitude du but de la vie toujours dans le cœur de toute chose. Tout  porte l’essence ou l’information de son raison (anima) d’être. Le noyau de chaque atome est comme le cœur, connecté avec le centre solaire ou soleil central de la création. C’est là que le potentiel de l’énergie universel surgit de soi-même formant à la fois source et énergie manifestée.

 Il est remarquable de constater que les mouvements de l’énergie de l’atome forment en soi un cœur comme montre cet image du livre de Edwinn D. Babbitt, (p.100 The Principles of Light and Colour). Toutes les couleur des forces cosmiques y passent en changeant en permanence. Son rayonnement coloré est la base de nos différents corps subtils (aura).

Le cœur forme grosso modo un triangle. C’est la forme géométrique de base de toute la création. Il évoque les 2 tétraèdres imbriqués l’un dans l’autre de notre corps d’union ou Merkabah (union corps-âme-esprit).

L’énergie de l’amour est donc la base qui unit tout pour forme l’unique réalité. Tout ce qui est séparé est illusion.

La peur, la haine, la jalousie, la violence… sont les signes de la séparation du cœur avec la paix et de son union avec l’énergie d’amour. Ce sont des illusions qui montrent l’absence d’amour. De là, le danger de la fixation du concept mental de l’importance de l’ego. C’est une construction de l’énergie mental inférieure de celui que nous croyons être. Il peut gonfler l’importance de notre personnalité, notre image publique, le masque de conformité social que nous portons. Ni l’un, ni l’autre correspond à notre vrai être supramental profond.

Nos personnalités permettent de voir nos différences, mais aussi que l’autre que nous rencontrons est un reflet de nous, porteur de la même énergie d’amour et des mêmes défauts. Il en résulte inévitablement qu’il nous enseigne où le flux de cet amour en nous est limité. Ceci nous renvoie vers l’ajustement d’abord de soi-même en facilitant ainsi l’ajustement mutuel pour mieux vivre le partage de la même énergie d’union des sources de vie.

Notre ego renferme notre façon de penser par l’effet de notre séparation individuelle imaginaire des sources. C’est une séparation qui bloque le flux de l’essentiel de la vie, l’amour vital qui se vit sous des formes de partage positif, d’espoir, bonté, joie, service et abondance.

L’exagération de l’importance de la personnalité est imposée par la vision collective d’un monde qui juge à cause de ses divisions. C’est un monde de plus en plus individualiste. Ignorant sa connexion avec le potentiel infini et intelligent des sources, il provoque de la peur en ne voyant que des conflits, menaces, limites et problèmes imposés par de concepts mentaux de comparaison et valorisation artificielles. Les problèmes naissent du moment où on ne voit plus comment il cadre dans l’ensemble d’union dont il fait partie. C’est comme perdre les traces de la piste dans le désert.

Nous vivons dans un monde d’apparences. Il nous pousse à nous faire remarquer pour passer au-dessus de tous. On a réussi quand on est une « star » du jet set. Le groupe de ceux qui montent très vite au risque de tomber. C’est un monde cél(=r)èbre ou céleste à l’envers puisque nous devenons ainsi dépendant de la valorisation extérieure et de l’approbation des autres. Mais amour est beaucoup plus qu’approbation. L’approbation peut devenir comme une drogue qui bloque la force de l’amour intérieur de notre cœur.

Cela nous impose d’être selon des normes et moyens imposés en dehors de nous. Cette dépendance est l’origine de beaucoup d’angoisses et de souffrances. Le résultat est tragique. La perdition de notre force intérieure fait aussi perdre l’assurance et confiance ou foi  en nous-mêmes. Ainsi ce qui nous entoure devient plutôt un ennemi qu’un ami. Nous créons alors une situation de stress artificiel par la perte de notre fidélité innée à notre union naturelle avec la force de Tout. Nous créons ainsi une résistance envers les forces positives et la possibilité d’attirer les situation optimales pour notre évolution.

La connexion avec l’énergie du cœur nous rend intègres ou entiers, grâce à sa connexion avec l'âme qui évolue toujours dans le courant de l'énergie universelle de l’amour qui nous unit avec les sources de Tout. Etre dans le cœur est donner confiance à ce qui se présente au moment même comme la meilleur opportunité en laissant tout attachement aux résultats ou intérêts particuliers qui ne cadrent pas dans l’harmonie de l’ensemble.

C’est un choix de vivre le défi du moment présent à partir du ressentir de ce qui est essentiel : expérimenter l’amour pour la vie qui surgit de notre intérieur et ne dépend pas de l’extérieur. C’est le renoncement ou plutôt la reddition de soi-moi au potentiel sources de vie. C’est être charismatique ou se laisser guider par la grâce de l’amour qui anime le supramental de notre être supérieur au lieu du petit mental de l’ego.

L’amour comme essence de la vie, ne connait pas de culpabilité. Toute expression a comme source l’énergie d’amour qui vient de l’intérieur et fait changer l’extérieur vers l’entièreté.  Ainsi toute manifestation est l’expression d’un processus de guérison ou d’ajustement vers l’entièreté du potentiel originel de l’énergie d’amour au-delà des frontières de notre monde de pensées. La limitation de nos pensées est cause de la limitation de l’expression d’amour dans nos expériences. Vu à partir de l’essence de l’amour du cœur toute limitation se comprend comme faisant partie d’un processus d’apprentissage, adapté à la conscience du moment dans la perspective de son évolution.

Dans ce contexte, pardonner fait naturellement surface comme un aspect de la force de l’amour. C’est comprendre que toute acte est une leçon dans le développement de la conscience d’union. Ceci signifie le non-jugement de l’autre. Cela signifie qu’on décide qu’une expérience n’aura plus d’effets négatifs sur notre cœur. Pour autant, cela veut pas dire qu’on soit d’accord avec ce qui nous dérange ou blesse. Seulement qu’on donne une chance de changer la situation en commençant à guérir en premier notre cœur avec notre propre énergie avant que le cœur de l’autre puisse guérir.

Finalement nous constatons qu’’un monde plein de vanité de soi s’autodétruit comme un arbre qui est coupé de l’essence que ses racines fournissent pour s’élever. Nous avons donc besoin d’une seconde renaissance dans, par et avec l’essence d’amour, l’énergie de l’union ou de l’Esprit « Christ » des source de vie pour pouvoir grandir en perfection.

Dans la conscience de nous abandonner totalement dans cette connexion, notre complétu-de ou entièreté devient une réalité. Vivre cet état essentiel d’entièreté ou de complétude est la base de notre santé ou sainteté (= entièreté), puisque nous manifestons l’expression vivante de l’amour inconditionnel des sources de vie.

III.2.c. Le retour vers l’union originelle:

Notre origine n’est pas terrestre, elle est cosmique. Il y a de plus en plus des personnes qui se rendent compte qu’ils vivent et font des expériences en même temps dans plusieurs dimensions, bien qu’ils incarné au même temps sur terre. En réalité, l’esprit n’a pas de limites. Nous ne sommes donc pas le simple résultat d’une sélection naturelle comme prétendait Darwin. Notre esprit va comme le vent et aspiré et poussé par son origine qui est de nature multiple, infinie, créative ou divine. Il peut être en même temps à plusieurs endroit de l’univers et se manifester au moyen de différents corps plus ou moins denses.

Notre corps biologique a bien un fondement terrestre, adapté à la vibration 3D carboné de la terre (666). Mais notre esprit a des sources (888) ailleurs comme notre conscience qui vient d’au-delà de la terre.

En réalité, plusieurs traditions et aussi des scientifiques affirment que nous avons des gènes des créatures célestes, faisant partie de l’univers comme la terre. La race humaine formerait une descendance ou synthèse des races cosmiques les plus avancés (La Raza 33/Un puente sagrada. Anael. Edit.Kier).

Notre origine est donc « extra »-terrestre en faisant partie de la conscience cosmique qui unit tous les univers. Plusieurs sources affirment que les Lémuriens, les ancêtres humains,  vivaient dans la cinquième dimension (888). La descente des Atlantes vers la quatrième dimension (777) et puis celle de la société postdiluvienne vers la troisième dimension (666), était prévu dans le dessein de l’évolution humaine comme une expérience qui devait servir son évolution. Notre oubli est comme une chute sortant d’un rêve d’être célestes (d’anges, Elohim de la bible) pour nous rendre compte ce qui manque pour être stimulé à évoluer vers la pleine conscience d’union du niveau cosmique de notre origine universelle. Grâce à l’obscurité nous nous rendons compte des sources de lumière et inverse.

Même si chacun peut venir d’un univers différent, l’origine de notre conscience se trouve pour tous dans l’Intelligence Universelle de la création. Dans le respect de la différence, l’unicité, et l’irremplaçabilité de chacun, nous formons tous une union multidimensionnelle, partageant tous la même sagesse et vérité de l’Intelligence Universelle. Nous ne sommes donc pas « de »ce monde (de la terre), mais « dans » ce monde comme disait Jésus. Nous sommes tous des membres d’un seul corps.(lettre Romains 12;4-5)

De ce fait, le potentiel de notre mental n’est pas simplement soumis aux limites des conditionnements de la terre. Nous avons toujours notre libre arbitre bien que son fonctionnement dépend du fait que nous ayons assez de conscience pour nous ouvrir au potentiel de notre origine stellaire et cosmique. Cette ouverture est actuellement fortement stimulée via l’énergie vitale-sexuelle, entre autres sous l’impulse de l’activité solaire. C’est dans ce cadre de stimulation stellaire de notre potentiel mental que la science peut pénétrer davantage dans les énigmes de l’univers en stimulant davantage la sensibilité humaine à l’intelligence cosmique.

Exercice : Nous pouvons faciliter notre propre ouverture par un exercice régulier. Il consiste à visualiser la sublimation du flux de notre énergie vitale-sexuelle en laissant la monter jusque dans le cœur. Ici elle rencontre l’énergie solaire de la lumière adamantine cristalline qui descend du centre majeur de notre âme au-dessus de la tête. Cette rencontre remplit le cœur formant un centre de plus en plus lumineuse comme le soleil central qui prend une extension sans limites. A ce moment diminue l’impact des conditions de notre incarnation qui limitent notre conscience et libre arbitre.

Les anciens ont toujours communiqué l’origine extraterrestre de l’être humain.  Des vestiges des anciennes civilisations le confirment mais restent énigmatiques pour un raisonnement répétitif de fermeture de notre mental à ce sujet, (Lémurie, Atlantide, Mésopotamie, Égypte). La reconnaissance de cette réalité, ou l’éveil de la conscience cosmique, est d’ailleurs LA PIERRE ANGULAIRES DE LA GRANDE TRANSITION actuelle. En fait, cette pierre n’est autre que la reconstruction de notre temple divin intérieur comme un pilier de connexion cosmique à l’image des temples anciens et les cathédrales Ils ont vu le jour dans le passé grâce aux initiés pour faciliter la reconnexion humaine  avec le grand univers dont la race humaine est issue. Nous devons considérer nos corps comme ces temples, des centres de cette connexion qui deviennent sacrés selon notre respect pour le flux de l’énergie d’amour, porteur de l’énergie vital-sexuel, sublimée au niveau du cœur.  

Ces temples étaient construit sur des lieux spécifiques. Pour leur concentration plus intense d’énergie, on les reconnaissait comme des lieux sacrés et des portes stellaires. Avec les changements actuels des énergies, ces lieux restent valables pour les informations qu’ils contiennent. Mais ils semblent perdre d’importance directe. En effet, avec les changements nouveaux lieux s’ouvrent qui sont liés à une reconnaissance humaine qui dépend de l’évolution de sa conscience d’union avec le Tout. En effet, le défi de l’être humain est de les découvrir par leur résonance à l’union intérieure dans le cœur avant d’y pouvoir donner une expression créative adaptée avec les moyens quantiques du temps. Les portes d’étoiles à reconnaître et à manifester sont comme des piliers et vortex énergétiques qui ouvrent au monde multidimensionnel universel. Ils devraient faciliter la communication avec tous les niveaux de conscience, au-delà de tous les concepts et croyances.

A cause des changements énergétiques des nouveaux codes d’information cosmique peuvent entrer pour l’évolution vers l’unification fraternelle de la race humaine. L’intensification des connexions facilité leur intégration. On constate que les changements de notre environnement ont une influence sur notre patrimoine ADN. Très probablement la mémoire de nos origines cosmiques nous reviendra. C’est en tout cas ce qui semble arriver à moi-même et des personnes de mon entourage à travers plusieurs indications, rencontres et évènements. Tout ceci révèle un dessein bien intelligent qui devient intelligible quand nous sommes prêts à entrer dans des dimensions supérieurs. L’intérêt grandissant pour les mondes extraterrestres est incontestable entre autres suite à de multiples témoignages. 

Une expérience personnelle de coma suite à un choc anaphylactique causé par une injection trop soudaine de sérum anti tétanos (du cheval) m’a fait voyager l’été 1963 dans des sphères célestes où il y avait des jardins magnifiques. Ce n’était pas surement pas un hasard. Plus tard, quand j’avais créé mon jardin, il m’est venu qu’il reflétait ce voyage et qu’il s’agissait de Venus. Ceci semblait confirmé par la construction d’un dôme qui est la forme d’habitat sur cette planète (David Rousseau Au-delà de notre monde).

Bref. Nos corps sont l’effet de transmissions stellaires qui atteignent et pénètrent la terre sous forme de rayons, soit directement venant de l’univers, soit via le soleil. Si nous nous rendons compte qu’en réalité nos corps viennent de son énergie de lumière comme poussière stellaire, notre façon de voir la vie change puisque nous attirons de ce fait d’autres informations (pensées) intelligentes.

Nous devons nous considérer comme de l’énergie qui évolue en spirales sans fin. Elle retourne toujours au centre de son origine comme la figure du tore. Nous savons que nous sommes en cours de route. Peut-être nous avons oubliés d’où nous venons et où nous allons, étant tellement absorbés par le monde qui nous entoure en le fixant comme l’unique réalité, oubliant que tout est toujours en mouvement d’union inter-active qui fait que tout change toujours.